La villa du XIXème laisse place à une façade moderne et hi -tech.


l'
architecture Métallique à Paris et sa RégioN

Surélévation d'une maison d'habitation 1991 - 1993

Georges Maurios

Lieu : 326 rue Saint-Jacques- Paris, Véme arr., Métro Saint-Jacques. Date de livraison : 1993. Maître d'ouvrage : Georges Maurios . Architecte : Georges Maurios. Entreprises: BRA (G.O.), Roux (menuiseries), Trespa (panneaux de façades) B.E.T. Structure : C. Simonnet (ingénieur). Programme : Logement. Superficie : 130m². Coût : Inconnu.
1-Programme et Parti architectural

C'est au-dessus de son agence que l'architecte Georges Maurios a décidé d'installer son logement en 1988. Laissant les deux premiers niveaux de cette villa de la fin du XIXème siècle au profit de son atelier d'architecture, il décida d'agrémenter la bâtisse d'un niveau supplémentaire réservé à ses appartements. Ainsi, c'est trois années plus tard, que son propriétaire intègrera les 130 m² « flambant neuf ».
Pour mener à bien le projet, deux impératifs s'imposaient. D'une part, l'activité de l'agence ne devait pas cesser pendant le temps des travaux, y compris lors de la suppression de la toiture, et surtout, le poids de la surélévation ne devait pas être incompatible avec la construction ancienne. Des lors, c'est en cherchant un compromis entre la stabilité et la légèreté que la solution d'une structure métallique s'est avérée être la plus efficace.
A l'intérieur, l'architecte a fait le choix de laisser la plupart des matériaux bruts. Ainsi, les bacs collaborants et les poutres sont apparents, tandis qu'un parquet complète le surfaçage du plancher. Très attaché à la lumière naturelle, le choix des ouvertures a été fait de telle sorte que les espaces baignent dans la clarté, laissant par la même occasion des vues sur les jardins des parcelles environnantes.
Afin d'apporter davantage de lumière aux deux premiers niveaux, une verrière longeant l'un des murs mitoyens diffuse une lumière zénithale à travers un vide dans le plancher supérieur.

Références :

L'acier pour construire n°45, juin 1992 p. 52-60

Photographies Manuel Sequeira

M5 Mannuel Sequeira
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Détail d'accroche de poteau à section circulaire avec un IPE.

Vue de la chambre du propriétaire. Un éclairage zénithal apporte de la lumière à la chambre et aux étages inférieurs par la partie de plancher en verre.
Un creusement du sol, recouvert de pavés de verre, apporte de la lumière au sous-sol.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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3-Commentaires

La distribution, l'espace intérieur, la coursive et les terrasses sont ici des lieux qui servent cette habitation avec intelligence. Très bel ouvrage.

 

 

 

 

2-Aspects Techniques

Les travaux de gros oeuvre ont été effectués en 5 phases : 1-coulage de la dalle-plancher du 3ème niveau formant une couverture provisoire. 2-démolition de la toiture et arasement des murs périphériques. 3-montage des poteaux. 4-réalisation des planchers supérieurs à structure métallique. 5-montage de l'escalier et de la passerelle extérieurs.
Suite à la démolition de la partie haute du pavillon, il a été posé une poutre de répartition des charges formant un chaînage au niveau du plancher des combles. Le parquet a été laissé en place, recouvert d'un film polyane et d'une dalle à poutres noyées en béton armé léger, afin d'obtenir un gain de poids. Ainsi, c'est sur cette base que vient s'appuyer la structure métallique de la surélévation, composée de 5 tubes périphériques et 3 porteurs en H.
Côté mitoyen, des poutres horizontales s'appuient sur les pignons incluant les conduits d'évacuation. Les planchers supérieurs sont constitués d'IPE 360 et de bacs acier collaborants supportant une dalle de 6 cm.
En raison de l'exiguïté du passage vers la rue Saint-Jacques, les poteaux tubulaires ont été acheminés en deux tronçons de 3,50 m, levés à l'aide d'une chèvre comme l'ensemble de la structure métallique et assemblés sur place. A l'extérieur, un poteau en acier décollé de la façade supporte les escaliers et la passerelle.
Afin de réduire l'importance de la charge sur les murs anciens, l'architecte a opté pour des façades en panneaux de type « Trespa » de 6 mm. D'une finition aluminium, ils sont fixés sur des tasseaux par des vis en inox. A l'arrière, un vide d'air de 35 mm et de la mousse de polyuréthane entre les panneaux de contre-plaqué de 16 mm assurent l'isolation thermique et phonique.
Au total, la nouvelle construction pèse un peu moins de 30 tonnes dont 8 pour la structure métallique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






 


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