Une surface de 33500


l'
architecture Métallique à Paris et sa RégioN

La Tour Nobel 1964-1966.

jean de Mailly et Jacques Depussé

Lieu :1, avenue du général de Gaulle, Paris la Défense (Puteaux). , Métro La défense
Date de livraison :
1966. Maître d'ouvrage : Centrale immobilière du pont de Neuilly. Architectes : jean de Mailly et Jacques Depussé. Architecte Conseil : jean Prouvé. Entreprise : CFE . Charpente métallique :Etablissements Eiffel. Principales dimensions: Hauteur : 109m Largeur : 47 X 24 m Poids : 70000 tonnes Etages: 31 Profondeur des fondations : 35 m surface totale: 33500 m²
1-Programme et Parti architectural
Construite au milieu des années 6o à Paris-La Défense, la tour est un de type de la symbiose, recherche du rationalisme des années 6o "Pensée technique et pensée esthétique". Elle est la première tour de la Défense, et reste, un quart de siècle plus tard, la plus réussie. Elle est en même temps la première construction mixte, acier béton, française, et l'une des premières au monde. Le maître d'ouvrage est une émanation de la Société centrale de dynamite, qui souhaitait regrouper les différentes entreprises de son groupe. Cette société choisit Roger Basuyaux comme mandataire constructeur qui, à son tour, choisit les architectes. jean de Mailly voulut dresser une sorte de " signal de la Défense au pied du fleuve [ ... ] l'intense circulation qui la ceinture, ne permettant pas de lui donner ses accès au niveau de l'avenue du général de Gaulle, le parti architectural adopté a consisté en la création d'un rez-de-chaussée surbaissé donnant tous les accès nécessaires à ce type d'édifice par une voie semi-enterrée sous le parvis. [ ... ] Le volume de cette assise est en saillie d'environ 2 m du plan du parvis et constitue ainsi le soubassement de la tour. [ ... ] Mine de donner au bâtiment une impression très aérienne, la zone séparant le hall du premier étage technique est traitée ajourée. Seuls, les points porteurs en définissent le volume. La sous-face de l'étage technique est légèrement pentue et s'inscrit autour du noyau central 1 ". Toujours pour lui donner " une plus grande légèreté ". les angles en sont arrondis. Selon Depussé, " sa réalisation en charpente de fer aurait nécessité des remplissages considérables. tant pour la constitution des gaines verticales diverses que pour la protection contre l'incendie. Une structure monolithique en voiles continus de béton palliait les inconvénients de la charpente de fer et pouvait aussi bien remplir la fonction d'âme résistante du bâtiment".

Références :

Le fer à Paris, Architectures Bernard MARREY Pavillon de l'arsenal, Picard Editeur, 1991

Sites officiels de la tour Montparnasse:

www.ladefense.net

www.paris-France.fr

Photographies Yves marie Bohec

une vue de 1968 de la tour Nobel, seul élément vertical du paysage urbain
Deux vues où l'on comprend parfaitement les innovations techniques qui ont eu lieu sur la façade.
On voit les fameux angles arrondis qui assurent l'étanchéité du bâtiment
M5 Yves marie Bohec
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Un type de plancher révolutionnaire permettant le passage de câbles électriques et téléphoniques, et, les cloisons étant mobiles, de modifier à volonté la disposition des bureaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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3-Commentaires
Le Zénith est devenu une référence en matière de salle de concert mais aussi comme structure en toile tendue. Tout à fait dans l'esprit du parc de la Villette, le Zénith répond parfaitement aux exigences qui lui avaient été imposées. C'est une grande réussite, tous points de vue confondus : réussite architecturale, sociale, économique, politique, urbaine, … Ce qui fait sa force réside notamment dans sa modularité et sa facilité d'utilisation.
Après presque 20 ans, le Zénith a reçu plus de 2000 manifestations et environs 10 millions de spectateurs, il est devenu l'équipement de référence pour les grands rassemblements musicaux en France : il en existe désormais huit dans l'hexagone, qui suivent le cahier des charges imposé par la marque déposée "Zénith".

 

 

 

 

2-Aspects Techniques
Pour la première fois en France dans un bâtiment non industriel, la technique du coffrage glissant fut utilisée. 4000 m3 de béton furent coulés en quarante jours, du 14 juin au 11 juillet 1965, dans des banches continues de 109 m de hauteur et 40 cm d'épaisseur. La charpente est accrochée sur la périphérie du noyau : 48 poteaux de 30 x 30 cm en forme de H sont implantés aux extrémités du bâtiment, (47 m sur 24 m) et reliés au noyau par trente-deux poutres horizontales, seize autres poutres reliant les angles. Tous les poteaux étaient recouverts d'une projection d'amiante. Les planchers, (24 000 m2) sont en tôle galvanisée de 0.7 à 1 mm d'épaisseur, pliée et soudée avec une dalle de béton faiblement de 6,5 cm. Ce type de plancher permet le passage de câbles électriques et téléphoniques, et, les cloisons étant mobiles, de modifier à volonté la disposition des bureaux. Les murs-rideaux sont composés d'éléments mis en place par embrochement sur un axe soudé aux poteaux de la structure : l'axe supporte le poids de l'élément et permet, par rotation, de suivre les déformations théoriques, du bâtiment sous les effets du vent. Les montants sont en aluminium ou en tôle laquée blanche. C'est le dessin et l'alternance de ces lignes et surtout le traitement de l'arrondi des angles, qui donnent toute son élégance particulière. ". Ce nombre important de solutions techniques innovantes pour l'époque; climatisation nichée dans la structure des façades et câbles intégrés dans le plancher alvéolaire aux plateaux a permis une grande souplesse d'aménagement et un gain de hauteur. De même, les fameux angles arrondis pour une reprise aux vents et une jonction des parois pour l'étanchéité composent une des premières application du shadow box. Ce dispositif épais, dans lequel un caisson est placé derrière le vitrage permet d'obtenir l'aspect continu du mur sans recourir à l'artifice du verre. Toutefois, le montage financier de la caisse des dépôts et consignations a décidé de réunir 38,1 millions d'euros pour la réhabilitation et l0.7 millions pour le désamiantage. Pour les architectes Valode et Pistre, l'enjeu de cette restructuration qui s'achèvera en décembre 2002 était d'adapter la fonctionnalité de la tour aux exigences du bureau actuel tout en respectant l'esthétique d'origine. Comme pour un monument historique, les façades sont restaurées (menuiseries aluminium ravivées et joints souples refaits à neuf). Au-dessus de l'allège, les vitrages sont remplacés par des doubles vitrages clairs Silverstar (1,43 m par 2,1 m) dotés de caractéristiques thermiques accrues. Les particules métalliques dans le verre, dont le dosage a fait l'objet de recherches avec le fabricant, assurent une protection solaire tout en évitant scrupuleusement l'effet miroir. Dans le vaste hall du rez-de-chaussée, le monumental plissé de verre en façade et les vérines (verre armé filant) au plafond ont pu être conservés en dépit de la réglementation incendie qui interdit de telles surfaces vitrées dans les lieux publics. Ce respect de l'existant n'a pas empêché quelques modifications, parmi lesquelles l'ajout de murs lumineux blancs opalescents et la pose d'un granit blanc au sol, et noir sur les parois du noyau central, pour une clarté maximale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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3-Commentaires
Un bâtiment à voir pour ses nombreuses innovations techniques, œuvres avant tout du génie de Prouvé qui bien qu'ayant plus de trente cinq ans de métier a plutôt bien vieilli. On peut cependant remarquer que son impact sur l'environnement urbain a été modifié par la construction massive de nombreux édifices qui perturbent la lecture du bâtiment

Une innovation technologique avec la première climatisation logée dans la façade